En avril 2016, la Fabrique Spinoza publie l’Indicateur Trimestriel du Bonheur des Français (ITBF), comme baromètre robuste, citoyen et trimestriel du bonheur des Français. Sa vocation est d’apporter un éclairage inédit face au PIB dont il suivra le calendrier de publication, compter ce qui compte vraiment, redonner au bonheur une place centrale dans la société, et éclairer les politiques publiques.

Réalisé par l’Institut Think pour la Fabrique Spinoza, conçu à partir de contenus issus de la science du bonheur, l’ITBF interroge les Français sur leur bonheur global ressenti, sur leur propre fonctionnement psychologique, et sur leur perception de leur environnement de vie. Interrogeant un échantillon représentatif de la population auprès de 1 001 Français, âgés de 18 ans et plus, interrogés en ligne du 1er au 7 avril 2016, selon la méthodologie des quotas, il permet d’exprimer la diversité des ressentis des Français.

Une nécessité politique de s’intéresser au bonheur

Les statistiques présentées dans cette synthèse sont issues d’une enquête déclarative. Les affirmations énoncées sont donc des appréciations et non des vérités absolues.

 

Les résultats de l’enquête déterminant l’Indicateur Trimestriel du Bonheur des Français (ITBF, le « PIB du bonheur »), dévoilent le fort besoin de remettre le bonheur au cœur des préoccupations françaises. C’est en effet une large demande des Français :

Enjeux politiques

 

C’est également un enjeu électoral : les sympathisants FN sont les plus malheureux (d’après l’enquête déclarative) avec un score moyen de 5,7/10 contre 6,1 ou 6,2/10 pour les autres sympathisants. Les Français sont par ailleurs moyennement heureux (56 % d’entre eux, pour un score global de 5.9/10) et assez fatigués (57 % d’entre eux), ce qui révèle un besoin politique de créer un cadre favorable à l’épanouissement. Le niveau de ce bonheur est très disparate avec 18 % de Français vraiment malheureux et plus de 1,6 M de personnes qui disent vivre la pire vie possible.

Les MalheureuxTendances démographiques

Ces fortes inégalités de bonheur révèlent un nouveau type de fracture à résorber. Ces disparités sont en partie liées à des critères sociodémographiques : étudiants, inactifs, habitants du Nord-Est, employés, faibles revenus et plus jeunes sont les moins heureux, ce qui laisse entrevoir une perspective de politiques ciblées. Enfin, le tableau des mécanismes psychologiques nocifs que dessine l’ITBF est en partie lié à l’éducation : défiance, comparaison aux autres, résignation, faible résilience, pessimisme, autant d’enjeux à incorporer dans la réforme du système éducatif.

 

Forces et fragilités des Français en termes de bonheur

 

Les Français sont globalement satisfaits de leur cadre de vie et de leurs liens sociaux de proximité et demeurent joyeux.

Français heureux

 

Ils sont en effet encore affectés par les attentats passés (47 % se déclarent moins joyeux), ce qu’il est tentant de corréler à un certain repli défensif propre aux Français : enclins au pessimisme (47 %), faisant peu confiance aux autres (55 %), et se sentant moyennement en sécurité.

attentats

Malgré tout, les habitants de l’Hexagone affichent dans leurs déclarations quelques mécanismes psychologiques vertueux, comme la connaissance de soi (59 %), et l’ouverture sur ce qui peut arriver (61 %), mais sont à l’inverse pénalisés par une capacité d’adaptation moyenne (seuls 39 % se l’attribuent), une tendance pour certains à se comparer (30 %) et un faible sentiment de liberté (55 %).

 

Les notes thématiques

 

Notes moyennes thématiques

 

 

Tous ces chiffres, les démarches et enjeux qui les entourent sont détaillés dans les ressources de l’ITBF:

Le communiqué de presse (à télécharger):

 

Image CP

 

Le questionnaire de l’ITBF en ligne:

quizz itbf

 

Les résultats détaillés de l’enquête déterminant l’ITBF (à télécharger):

Résultats ITBF

 

La notice explicative de l’ITBF (à télécharger):

Guide ITBF